"Révéler l'invisible", S. TORCHINSKY

Vous pensez certainement que le cosmos est un grand vide constitué d'étoiles et de planètes éparpillées. En réalité, à une échelle supérieure à celle des galaxies, il en est tout autre.

La lumière visible (d'environ 400 à 800 nm), ne dévoile qu'un aspect de la réalité. En revanche, au-delà du millimètre de longueur d'onde (domaine des ondes radio), on peut distinguer d'importants nuages d'hydrogène atomique dans lesquels baignent les galaxies et qui constituent le matériau de base des étoiles.

Voilà pourquoi la radio astronomie et plus particulièrement à travers le projets SKA, permet d'observer de manière beaucoup plus précise ce qui nous entoure.

Précisons le principe : l'atome d'hydrogène est constitué d'un proton et d'un électron, dont chacun possède un spin. Lorsque les axes des deux spins sont alignés, l'atome est dans un état plus énergétique que lorsqu'ils sont opposés. Quelques atomes d'un nuage d'hydrogène neutre accèdent à l'état d'énergie supérieure, et se désexcitent en émettant un photon à la longueur d'onde de 21 centimètres. Et c'est exactement cela que va détecter le radiotéléscope SKA.